Problèmes fétichistes n°13 : Il suffit juste d’un mot

Problèmes fétichistes n°13 : Il suffit juste d’un mot

depuis Recon News

28 août 2018

Par Sebastianb, membre de Recon

Il y a à peu près dix ans, à l'époque où j'ai commencé à m'intéresser à la perversion et aux échanges de pouvoir, je fréquentais ce jeune mec mignon qui habitait dans une autre ville. On se voyait toutes les deux semaines et on passait du bon temps, on dînait ensemble, puis on jouait pendant des heures.

Après notre deuxième ou troisième rendez-vous, j'ai décidé d'aborder le sujet de la perversion. Je lui ai dit ce que j'aimais : le bondage, la torture érotique, l'humiliation, le cuir etc, tout cela d'un point de vue de dominateur.

Il m'a dit que ça n'était pas un problème pour lui. Il ne voyait pas d'inconvénients au fait que j'étais pervers, et en il connaissait les bases : consentement, négotiation, mots de sécurité etc. Mais il n'était pas fétichiste.

Je me disais que c'était dommage. Il était vraiment mignon, il me plaisait beaucoup et j'ai continué à le voir. Il avait des airs de soumis. J'étais plus grand que lui, et il aimait quand j'étais sur lui. Il me laissait le porter quand on avait des rapports. J'espérais qu'avec un peu plus de temps, il trouverait son côté soumis. À cette période, je n'avais pas rencontré beaucoup de soumis avec qui m'amuser, et le fait de jouer avec lui permettait de me défouler.

Un soir, nous étions aux préliminaires. Il était sur son lit, couché sur le ventre, et j'embrassais son cou et son dos en descendant lentement vers ses fesses. Je portais un bouc et une moustache coupés court, et j'ai découvert par accident qu'il était chatouilleux du dos. En embrassant son dos, il a commencé à rire et à se tordre d'une manière soumise, et c'était terriblement mignon.

À ce moment-là, mon Dom intérieur est monté à la surface sans que je m'en rende compte, et j'ai commencé à le torturer en le chatouillant avec ma barbe. Je suis monté et suis descendu le long de sa colonne, en faisant exprès de frotter mon menton sur sa peau. Très vite, il s'est mis à rire et à se tortiller de manière incontrôlable, et moi, je passais un super moment.

Soudain, il s'est mis à crier : "Pervenche !"

Ne comprenant pas, j'ai arrêté de le torturer et j'ai dit : "C'est ton mot de sécurité ?"

Il m'a répondu, tout penaud : "C'est la seule couleur qui m'est venue à l'esprit."


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