Problèmes fétichistes #9: Piercing et cadenas pour la queue
depuis
Recon News
15 mai 2017
La mésaventure fétichiste du membre Recon "Bringinthegimp"
Récemment, j'ai vécu une "expérience", soit quelques problèmes avec un cadenas… Voilà se qu'il s'est passé…
Je me suis fait mettre un piercing à la queue, mi-janvier. L'un des meilleurs cadeaux de Noël que j'ai jamais reçu. C'était de la part de mon Maître. Un anneau captif entier "4" (5 mm). Tout s'est bien passé. La cicatrisation s'est bien faite, et je m'en étais bien remis après deux semaines. Le seul pépin, c'est que ma "chasteté" était devenue inconfortable. C'était douloureux la plupart du temps. Je ne pouvais pas porter mon appareil Holy Trainer V2 Chastity, et ça m'embêtait. C'était pas mieux avec le silver CB6000 ou la "cage à queue". Mon Maître a conclu que c'était à cause de la boule et de l'anneau qui étaient trop grands, mais que ce n'était pas impossible à résoudre.
Donc, après avoir fait du shopping au sex shop avec mon Maître, nous sommes retournés à la maison avec l'appareil Holy Trainer qui a différentes positions réglables. La solution était de faire un trou pour pouvoir insérer et retirer la balle. Pas exactement ce que nous recherchions, mais c'était une solution temporaire, du moins, c'est ce qu'on pensait. La douleur était toujours là. Et la cage n'est pas restée en place très longtemps.
Ma queue était libre un peu plus longtemps. Et je détestais ça. Non, elle doit être verrouillée ! Alors, mon Maître est retourné au magasin et a décidé d'inclure un jock-strap de chasteté en cuir à mon "uniforme". Collier, harnais, et le nouveau "strap". C'était cool. Comme le piercing avait bien guéri, il était temps de passer à quelque chose de plus pratique. J'ai pris un rendez-vous au studio de piercing, j'ai choisi un anneau ouvert, on me l'a remplacé… C'était parfait !
Cependant... aussi brillant et joli que cela pouvait être, ce n'était pas assez serré. L'une de mes boules pendait quand je dormais, enchaîné au lit près de mon Maître. C'était tombé pendant la nuit, et le trou a commencé à se fermer. On a tout essayé pour le remettre en place, le matin suivant. On a même essayé de le rouvrir avec des sondes (pauvre de moi !).
Rien n'y faisait. Il y avait un changement au travail, et j'ai fini par travailler pendant 14 heures. J'ai pris remdez-vous avec le studio de piercing pour l'heure d'ouverture. Deux heures plus tard, ils m'ont appelé pour me dire qu'il fallait que j'y aille au plus vite possible. Cette situation embarrassante de me rassurait pas ! Malheureusement, j'ai dû aller aux toilettes avec des sondes pour garder le trou ouvert. Et alorss, mon Maître eut une idée : d'y mettre un cadenas pour garder le trou ouvert jusqu'à mon rendez-vous. Que pourrait-il se passer de grave ?
Mon Maître me l'a apporté au travail. C'était plus lourd que l'anneau, mais c'était mieux que rien. Après avoir fini le travail, je suis rentré chez moi et je l'ai nettoyé avec une solution saline, et ainsi commença la série d'erreurs…
J'avais passé la nuit chez un ami. Je m'étais reveillé quelques heures avant mon rendez-vous, et j'ai essayé d'enlever le cadenas. "Essayé" est vraiment le mot qui convient. La clé ne voulait pas se tourner. Et puis, la panique s'est installée. La vision du mec du studio en train de se gratter la tête à essayer de le retirer m'est venu à l'esprit, puis l'image de moi aux urgence, donnant une bonne raison aux infirmières de rigoler. Quelle joie !
J'ai texté mon Maître pour lui dire que j'allais au magasin pour acheter un coupe-boulons. Mon Maître m'a décrit une vision précise. Celle d'un éclat plat, pointu en métal à travers mon urètre. Non merci ! J'ai pris un peu d'huile lubrifiante, et ça a marché. Un peu. La clé a tourné, mais le cadenas est resté fermé. Verrouillé jusqu'au bout de ma bite. Soudainement, les urgences me semblaient être d'une grande probabilité.
Mais mon Maître est venu à la rescousse ! Il a conduit pendant une heure pour me retrouver. Nous sommes allés dans son bureau au centre, sommes entrés sans problème, mais l'alarme s'est déclenchée. Les sirènes criaient et nous assourdissaient. Génial ! Et pourquoi ne pas appeler les pompiers, aussi ? Ils ont des outils plus lourds, non ?
Mon Maître a réglé l'histoire de l'alarme, et m'a fait me déshabiller pour pouvoir m'examiner. Et à ce moment, on a entendu l'ascenseur. Une femme en est sortie juste au moment où je me rhabillais. C'était juste à temps, mais mon Maître n'avait pas eu le temps de s'occuper du cadenas. L'heure de mon rendez-vous approchait, plus qu'une heure.
L'Odyssée continue (soupirs…). Retour à la voiture, et retour au magasin. La seule bonne chose était de voir deux beaux mecs se disputer au sujet d'une plante d'appartement, mais je digresse. Nous sommes partis avec deux nouveaux ajoûts à la boîte à outils : des pinces à bec. Retour à la voiture, retour au bureau, mais le collègue de mon Maître était toujours là, alors nous sommes restés sur le parking. Je me suis à nouveau déshabillé et mon Maître m'a demandé de tourner la clé. Il a positionné la clé, a tiré d'un coup sec, et CLICK !
MERCI AUX DIEUX DU BDSM ! JE SUIS SAUVÉ !
Juste à temps pour mon rendez-vous! Mon Maître m'a laissé partir, a repris la voiture pour rentrer chez lui, et je suis parti au studio de piercing. Je suis rentré, il s'est vite levé et m'a emmené dans le studio. J'ai sorti l'anneau ouvert du petit sac en plastique et l'ai posé. Il a essayé de le placer plusieurs fois, et c'était très douloureux. Vraiment douloureux. Au moins dix fois plus que le piercing d'origine (et ça vient d'un cochon qui aime la douleur). Je m'exprimais. Grossièretés, jurons et blasphèmes sont sortis de ma bouche en abondance. Et toujours pas de chance. Merde !
Il a dit qu'il me remettrait l'anneau captif pendant deux semaines, et il est allé le retirer du sac…
"Putain ! Je ne m'attendais pas à voir un cadenas !" a-t'il dit.
"Ah, oui, ça... C'est une autre histoire", lui ai-je répondu. J'avais complètement oublié que j'avais laissé le cadenas dans le sac. Soupirs…
Après une longue pause, il a haussé les épaules et a dit "Ok. Cool".
J'ai un peu saigné, alors il m'a légèrement nettoyé, et je suis sorti sous les regards très inquiets des clients. Et maintenant, je suis de retour à la case départ. J'ai mal, je n'ai pas de cage pour ma queue et je porte un anneau entier. "Mais bon", comme l'a dit mon Maître quand je suis retourné chez moi, et que j'ai rampé sous ses pieds…
Il est très facile de perdre les choses de vue quand un cadenas nous traverse la queue ;p
Fin.
Si vous aimeriez partager vos aventures/mésaventures avec nous, envoyez-les nous à : social@recon.com
Partager
