Cuteplaytoy se dévoile – première partie de notre interview

Cuteplaytoy se dévoile – première partie de notre interview

depuis Recon News

11 août 2015

Notre Membre Vedette de ce mois-ci est une vraie pile électrique ! Nous avons interviewé cuteplaytoy, et c'est sûr, il aime parler ! Il est aussi super sympa et drôle. Voici la première partie de l'interview :

Recon: Salut cuteplaytoy. Comment vas-tu ?

Cuteplaytoy: Salut tout le monde ! Je vais bien, et je dois dire que je suis super content d'être le nouveau Membre Vedette de Recon. J'ai commencé à manifester mon intêret il y a plusieurs mois de cela, et finalement, on me donne l'opportunité de me faire connaître auprès des gens. J'espère que grâce à cela, je me ferai de nouveaux amis.

R: On a pu te voir à beaucoup de fêtes au cours de la FWL2015. Tu t'es bien remis de cette semaine démente ?

CPT: Euh… (rires), je crois que je ne me suis pas encore complétement remis de cette folle semaine. C'était ma première London Fetish Week, elle a donc été très importante pour moi. C'était également le premier évènement dans lequel je me suis autant senti à l'aise. C'était simplement genial.

R: Content d'entendre cela ! Tu t'es donc bien amusé ?

CPT: Quelle question ! (rires) Bien sûr que je me suis amusé ! J'entendais beaucoup parler de London Fetish Week depuis longtemps, sans en avoir jamais fait l'expérience. Mais cette année j'ai décidé d'arranger ça (rires). Pour être honnête, j'avais hâte de découvrir enfin les pratiques et la perversité qui a lieu au cours de cet évènement, alors j'ai essayé d'aller à toutes les soirées, d'y prendre quelques verres, de retrouver des potes et de m'en faire des nouveaux aussi. Je suis très timide mais j'ai une arme invincible : je souris et je parle beaucoup. J'aime rencontrer de nouvelles personnes, me faire de nouveaux amis et vivre des expériences

R: Quel a été le moment le plus fort pour toi ?

CPT: Il y a eu beaucoup de moments forts au cours de cette semaine. Je suis cochon et j'aime le fétichisme (rires), et j'ai trouvé quelque chose d'intéressant dans toutes les soirées auxquelles j'ai assisté. Mais si je devais choisir quelle soirée j'ai préféré, je dirais Sunday Rubber Party à Union Club. Voir tous ces mecs porter leurs meilleures tenues en latex m'a vraiment époustouflé. C'était très excitant d'être entouré par ces mecs, et aussi de se prêter au jeu et de prendre part au fun. Je pense que je suis encore plus accro au latex maintenant (rires). Je dois dire aussi que la soirée Skinhead au Eagle était excellente. Le sentiment de fraternité qui émanait était incroyable. Mon ami photographe Chris Jepson a pris une super photo de moi en face du bâtiment d'Eagle. J'ai vu cette photo dans plusieurs blogs cochons, et quel honneur pour moi !

R: Tu as l'air de t'être bien amusé, effectivement !
Depuis combien de temps es-tu membre de Recon ?


CPT: Je ne sais pas précisemment en quelle année j'ai ouvert mon compte sur le site, mais je suis certain que cela s'est passé pendant mes années d'université. Je pense que j'essayais de rencontrer des gens attirés par les mêmes choses que moi quand j'ai découvert le site. À l'époque, je passais par des hauts et des bas, et le site m'a ouvert les portes vers un monde plein de gens aimant les mêmes choses que moi. Bondage, tenues fétichistes, pratiques cochonnes, latex… C'était un grand pas pour moi. Mais en même temps, cloîtré dans ma petite ville, j'ai réalisé à quel point j'étais loin des profils les plus intéressants, et je me demandais si j'aurais un jour l'occasion de rencontrer quelques-uns de ces mecs en personne. En fait, cela me rendait un peu triste et frustré. Par chance, ma vie a changé pour le mieux depuis cette époque. J'ai vécu dans plusieurs villes et pays, et Recon est devenu pour moi un super moyen de rencontrer des nouveaux potes cochons, et je peux dire que certains de ces mecs sont maintenant mes amis.

R: As-tu eu beaucoup d'expériences perverses ?

CPT: C'est une question difficile ! (rires). Cela depend de ce que tu appelles par « perverses » (rires). Et aussi de ce que tu entends par « beaucoup » ! Je plaisante. J'ai commencé à jouer il y a de cela plus de dix ans, on peut donc dire que j'ai beaucoup d'expérience. Beaucoup d'entres elles comprennent du bondage en tant que soumis (mon fétiche favori), mais il y a d'autres scènes et situations dans lesquelles j'aimerais me retrouver. Quelqu'un pourrait me laisser essayer ? (rires). Peut-être devrais-je faire une liste de souhaits. (rires).

R: Des expériences que tu aimerais partager ?

CPT: J'en ai pas mal ! Quelques-unes impliquent des camisoles de force. Il y a quelques mois de cela, j'ai rencontré deux mecs avec lesquels j'avais discuté depuis longtemps sur Recon. On s'est d'abord donné rendez-vous pour quelques verres, mais comme on a pas pu joué cette fois-là, on a reporté ça au deuxième rendez-vous, et c'était genial. Ils avaient un cachot chez eux, super bien équipé, et ils ont essayé beaucoup de leur materiel sur moi. Le meilleur pour moi, c'était la camisole de force. Ils m'ont laissé dedans pendant un moment. C'était fantastique.

R: D'où viens-tu ?

CPT: Je suis de nationalité espagnole, mais j'ai plusieurs origines. Je sais que physiquement, je ne fais pas espagnol. J'ai grandi en Espagne, et les membres de ma famille proche vivent toujours là-bas. J'ai été élevé dans un petit village au bord de la Méditerranée, où il est très dur de trouver quoi que ce soit de fétichiste ou de « kinky ». (rires). Mais apparemment, les choses commencent à changer depuis quelques temps.

R: Oh vraiment ? À quoi ressemble la scène fétichiste là-bas ?

CPT: Généralement, la scène fétichiste en Espagne est limitée. Je me plaignais toujours du peu du peu d'efforts fournis par les jeunes fétichistes à cause des tenues qu'ils portaient en soirée. Ils aiment les vêtements sport là-bas, parce que c'est ce qui est le plus facile à porter. C'est aussi une question de mentalité, et d'argent. Je ne vais pas m'étaler sur la situation économique en Espagne, mais je peux dire que beaucoup de personnes adeptes du fétichisme n'ont pas les moyens d'acheter du matos. D'un autre côté, il y a quelques soirées fétiches qui marchent très bien, à ce que je sais. Notre soirée lors de la Fetish Week a eu beaucup de succès. J'espère que la scène explosera ces prochaines années, et qu'elle s'agrandira !

R: Est-elle comparable à la scène londonienne ?

CPT: Je pense que ça n'est pas comparable. Londres, et l'Angleterre toute entière, sont un grand marché pour la scène fétichiste. L'Espagne est encore novice. Elle est comme la petite soeur qui fait ses premiers pas en imitant sa grande soeur. Le pays n'a pas cette tradition qu'ont la Grande-Bretagne et l'Allemagne, mais quelques initiatives intéressantes s'y passent. Attendons de voir comment se dérouleront les choses au cours des prochaines années.

[À suivre]